Dans une publication sur Facebook, Harish Boodhoo a expliqué pourquoi il faut participer à la grande marche de protestation contre le gouvernement ce samedi 13 février. Il affirme que le gouvernement des Jugnauth doit rendre des comptes sur plusieurs dossiers et scandales que le pays a connus de 2014 à ce jour.
Harish Boodhoo lance un appel à tous les Mauriciens à participer en grand nombre à cette marche. Il soutient qu’elle doit servir d’avertissement au gouvernement actuel ou futur.
Harish Boodhoo ne va pas de main morte contre le gouvernement Jugnauth dans le cadre de la marche pacifique de demain dans les rues de la capitale.
Ce qui est clair pour Harish Boodhoo, la marche citoyenne du 13 février ne doit pas être politique malgré la présence des leaders des partis politiques. Selon lui, les Mauriciens doivent se rendre dans la capitale pour sauver le pays et non à cause des politiciens. Les Mauriciens, dit-il, doivent faire de cette marche une protestation pacifique, symbolique et historique.
La marche se doit être un évènement marquant et une étape importante dans notre histoire. Harish Boodhoo qualifie les partis politiques traditionnels comme étant corrompus, malhonnêtes, vicieux, infectes et pourris et cible particulièrement le gouvernement Jugnauth.
Le Mauricien doit marcher pour protester contre le système, contre la mentalité de devenir riche rapidement de nos politiciens et contre le régime Jugnauth. Les forces de l’ordre n’y échappent pas non plus” Soyez professionnels, soyez la police de Maurice et non celle du clan Jugnauth”.
Les plateformes citoyennes doivent réclamer des comptes auprès du gouvernement et des institutions sur des scandales que le pays a connus sous le gouvernement Jugnauth.
De plus, Harish Boodhoo soutient que le peuple doit réclamer une commission d’enquête sur la richesse des ministres depuis ces 20 dernières années et de saisir les richesses inexpliquées.
La situation ne devra pas rester la même après la marche de demain. Les ennemis de la nation ne doivent pas continuer à marcher librement dans le pays, conclut Harish Boodhoo.
