Les membres de la MBC Staff Association (MBCSA) ne savent plus vers qui se tourner. En effet, après le renvoi des élections syndicales, en 2021, en raison de la situation sanitaire, ils croyaient enfin pouvoir exercer leurs droits cette année. Mais lors de l’Assemblée générale annuelle, le 14 avril, l’agenda n’a pas été respecté et la réunion s’est terminée en eau de boudin.
Il faut savoir que les membres exécutifs de la MBCSA ont pris leurs fonctions en 2019, après des élections très controversées. Ils étaient supposés rester en poste pour une période de 2 ans. Sauf que les restrictions sanitaires ont joué les trouble-fête. Malgré de nombreux appels de la part des membres, les élections n’ont pas eu lieu.
Mais fin février 2023, l’exécutif a finalement décidé d’organiser une assemblée générale annuelle au cours de laquelle des élections étaient prévues. La date fixée au départ était le 24 mars. Pour le dépôt de candidatures, les intéressés avaient jusqu’au 10 mars.
Toutefois, à cette date, 9 candidats seulement, soit une seule équipe, s’étaient manifestés. Ainsi, le 16 mars, à travers une notice affichée 4 jours plus tard, l’actuelle direction du syndicat décide de renvoyer les élections. Cela, après que la candidature d’une autre équipe ait été refusée pour non-respect des délais.
Malgré les protestations de l’unique équipe en liste, l’AGM a été tenue le 14 avril avec le même agenda. Mais comble de surprise pour ceux présents ce jour-là, au lieu de respecter l’agenda, un des membres, récemment retraité et réemployé sous contrat, décide d’interrompre la réunion et de proposer une motion pour renvoyer l’AGM.
Malgré les contestations, la motion est adoptée, sans décompte des voix et, selon beaucoup, dans une opacité totale. L’affaire a été portée devant le Registrar of Associations, qui devrait trancher après enquête.
En attendant, l’équipe qui a fait acte de candidature pour représenter les membres du syndicat exprime ses inquiétudes. Ses membres se demandent si tout ne serait pas mis en œuvre par l’actuelle direction pour repousser autant que possible les élections.
