L’Organisation mondiale du commerce est divisée sur cette proposition conjointe de l’Inde et de l’Afrique du Sud. L’objectif est de s’assurer que l’approvisionnement de médicaments ne soit pas perturbé durant la pandémie.

Dans le camp des pays qui soutiennent la proposition pour une dérogation temporaire des droits de propriété intellectuelle touchant au commerce, on retrouve l’Inde et l’Afrique du Sud évidemment. Mais aussi un certain nombre de pays en voie de développement et moins développés, comme Maurice, le Kenya et l’Argentine.

Dans le camp de ceux qui s’opposent à cette proposition, on trouve en majorité des pays développés. Par exemple, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Suisse, la Norvège, l’Australie, le Canada et le Japon. Mais il y a aussi le Brésil !

Enfin, il y a ceux qui sont d’accords mais qui recherchent des clarifications. Parmi, l’on trouve Nigéria, Chili, le Sénégal, la Jamaïque et la Turquie, entre autres.

Il faut toutefois savoir que les accords sur les droits de propriété intellectuelle permettent déjà aux gouvernements d’émettre des licences pour la production de médicaments génériques, mais sous patente. Néanmoins, l’Inde soutient que les petits pays ne pourront remplir les formalités requises. D’où sa demande pour une dérogation temporaire. Car la vie humaine n’a pas de prix.

Les discussions ont duré trois heures, vendredi, sans qu’un consensus ne soit trouvé. Mais le conseil a jusqu’au 31 décembre pour statuer sur le sujet.