Environ 200 000 fidèles se sont rassemblés sur la place Saint-Pierre pour la deuxième messe des novemdiales, célébrée ce dimanche de la Miséricorde, au lendemain des funérailles du pape François. La messe de suffrage, présidée par Mgr Pietro Parolin, ancien secrétaire d’État, a été marquée par un vibrant hommage rendu au défunt Souverain pontife.

Dans son homélie, le cardinal Parolin s’est appuyé sur l’Évangile du jour, évoquant la peur et la tristesse des apôtres réunis au Cénacle après la mort du Christ. Une image qui, selon lui, reflète aujourd’hui l’état d’âme de l’Église endeuillée, alors que les fidèles pleurent la disparition du pape François, décédé le lundi de Pâques et inhumé le samedi suivant.

« La douleur de son départ, la tristesse qui nous envahit, le trouble dans nos cœurs et ce sentiment d’égarement », a déclaré le cardinal Pietro Parolin, « nous les ressentons comme les Apôtres accablés après la mort de Jésus ». Pourtant, a-t-il souligné, c’est précisément dans ces ténèbres que le Christ se manifeste dans la gloire de sa résurrection pour illuminer nos vies.

Le cardinal Parolin a rappelé que le pape François n’a cessé, depuis son élection, de placer la joie de l'Évangile au centre de son pontificat.

La place Saint-Pierre accueillait également de nombreux jeunes, présents à l’occasion du Jubilé des Adolescents, qui se déroule du 25 au 27 avril. À eux, le cardinal a lancé un appel : accueillir la joie de Pâques, même au milieu de la douleur, car « Jésus nous donne toujours le courage de vivre ».

À l’occasion de la fête de la Divine Miséricorde, le cardinal Parolin a enfin rappelé que le pape François avait constamment mis en lumière l'infinie miséricorde de Dieu, source d’élévation et de renouveau pour l’humanité.