Dans un communiqué émis ce 27 octobre, l’Evêque de Port-Louis affirme que l’Ile Maurice s’est réveillée choquée et indignée, au lendemain de ce triste évènement. Des artistes se produisaient et le public s’était réuni
pour célébrer la fraternité et la paix, insiste-t-il. Des paroles poignantes de Mgr Jean Michaël Durhône, qui interpellent, en ce vendredi ou le pape François a invité le monde à prier pour la paix, rappelle le prélat.
Rejoignant la population mauricienne, qui dit-il, a déjà fait connaitre son opinion, Mgr Jean Michaël Durhône exprime ainsi sa tristesse par rapport à la façon dont ce concert, qui avait pourtant obtenu l’aval de la police a été interrompu par un groupe de personnes, souligne le prélat.
A travers ce communiqué, l’’Evêque de Port-louis fait ressortir que dans dans un état de droit, dans une île Maurice où le vivre ensemble reste fragile, la liberté d’expression est un enjeu fondamental, un droit humain et une obligation morale », citant le pape François.
Les artistes mauriciens qui se produisaient sur scène chantaient la paix et toute entrave à cette liberté d’expression peut mettre en péril la paix sociale, prévient encore Mgr Durhône. Il poursuit par des paroles fortes, en soulignant que ces artistes, victimes d’actes d’intimidation, méritent respect pour leur engagement au service de la culture. La raison pour laquelle, il dit saluer les mesures prises jusqu’ici par les autorités civiles pour ramener le calme et préserver la paix, tellement nécessaire dans notre contexte pluri-culturel. L’Evêque de Port-Louis salue également les Mauriciens de toutes communautés qui ont exprimé un message de paix et de respect.
Pour conclure, Mgr Jean Michaël Durhône rappelle que ce vendredi 27 octobre, le pape François convie à une journée de jeûne et de prière pour la paix. Le Prélat invite de ce fait les Mauriciens à porter dans leurs prières, la paix pour notre pays, et dans le monde……
