Des réunions avec le ministère des Affaires étrangères, de l’intégration régionale et du Commerce international ont révélé de sérieuses lacunes dans la gestion de certaines missions diplomatiques. À Kuala Lumpur, par exemple, le haut-commissaire a déménagé la chancellerie sans autorisation du ministère, engageant l’État mauricien et en utilisant des fonds publics de manière irrégulière. Qui plus est, aucune sanction n’a été prise malgré cette violation des règles.
 

Le rapport du Public Accounts Committee (PAC) recommande le respect strict des procédures établies concernant l’utilisation des fonds publics.

Des critères clairs doivent être appliqués pour la relocalisation des missions diplomatiqueset toute infraction doit entraîner des sanctions disciplinaires, souligne le rapport.

Dans d’autres missions, comme à Dubaï, des véhicules ont été achetés sans l’approbation du ministère, entraînant des pertes financières.

Le rapport insiste sur un meilleur suivi des dépenses dans les missions à l’étranger afin d’éviter ce genre de gaspillage de fonds publics.

Un problème majeur de coordination entre les différentes divisions du ministère des Affaires étrangères est aussi déploré. Cela entraîne, selon le PAC, des retards dans l’implémentation de certaines recommandations.

Le rapport évoque aussi des déficiences dans le système de contrôle financier interne de certaines missions diplomatiques, notamment Londres et Paris. Ce qui a conduit à des dépenses qui n’ont pu être justifiées et encourues sans validation préalable par le ministère.

Le rapport recommande la création d’un système de suivi.