Dans un livre, « Rescapée du goulag chinois », Gulbahar Haitiwaji, Ouïghoure exilée en France, raconte son calvaire dans les camps de rééducation de l’empire du Milieu. Pour elle, « la Chine mène un génocide culturel contre les Ouïghours ».
Exilée en France, elle a été piégée pour se rendre en Chine et y a été arrêtée et enfermée dans un camp de concentration, dite de « rééducation » pour les Ouïghoures musulmans.
« La détention, le fait d’être enchaînée ont des conséquences graves sur le corps. Les muscles s’atrophient, les os aussi. Au bout de presque trois ans de ces mauvais traitements, j’avais des marques aux chevilles. Cela a peu à peu disparu pendant les mois où on m‘a “retapée”, dans une sorte de résidence très confortable, avant de me libérer. Ma vue est très fatiguée, à cause des néons crus, 24 heures sur 24 », dit-elle dans une interview à Paris Match.