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: Le 17/09/2021 à 08:37 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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Publié : Le 17/09/2021 à 08:37 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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La France a annoncé hier la mort d’Adnan Abou Walid al-Sahraoui au Sahel lors d’une frappe de drone.
Depuis plus d’un an et demi, il était la cible “prioritaire” de la France et de ses alliés au Sahel. Adnan Abou Walid al-Sahraoui, était considéré comme le plus impitoyable chef jihadiste de la zone.
Adnan Abou Walid al-Sahraoui a été tué par une frappe de Barkhane, il y a quelques semaines, selon le président français. L’annonce en a été publiée sobrement sur le compte Twitter d’Emmanuel Macron un peu avant 1h du matin, hier, jeudi 16 novembre 2021.
Adnan Abou Walid al-Sahraoui et le groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS) avaient été désignés comme ennemi numéro un lors du sommet du G5 Sahel de Pau en janvier 2020.
Depuis le mois de juillet dernier, l’étau se resserrait autour du chef du groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui, confie une source sécuritaire française. À cette période, deux autres cadres du mouvement avaient déjà été tués et des documents saisis. C’est quasiment dans la même zone que Adnan Abou Walid al-Sahraoui a donc à son tour été abattu fin août. Il venait semble-t-il de quitter les environs de la ville malienne de Ménaka pour la frontière nigérienne.
D’après une source proche de l’Élysée, c’est un raid aérien, sans renfort au sol, qui l’a neutralisé. « Un faisceau de renseignements indiquait la présence d’un haut cadre, poursuit cette source, mais nous n’étions pas sûrs qu’il s’agissait d’Abou Walid. » D’où le délai entre la mort du terroriste et l’annonce officielle. Confirmer son identité a pris des semaines. L’opération menée par des militaires français a, d’après nos informations, également permis de neutraliser plusieurs autres combattants de l’organisation État islamique.
L’EIGS, créé en 2015 par Adnan Abou Walid al-Sahraoui, ancien membre du Front Polisario, puis de la mouvance jihadiste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), avait été désigné comme « ennemi prioritaire » au Sahel, lors du sommet de Pau (sud-ouest de la France), en janvier 2020. Il est en effet considéré comme étant à la manœuvre de la plupart des attaques dans la région des « trois frontières », un vaste espace aux contours vagues à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso, des pays qui comptent parmi les plus pauvres du monde.
Sources RFI

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