C’est ce que ressort dans un communiqué publié sur son site hier, avec le titre : « Greenpeace réagit aux traces d’hydrocarbures signalées dans une carcasse de dauphin d’Électre en gestation à Maurice ».
L’ONG qui milite pour la protection de l’environnement au niveau international, déplore le fait que le gouvernement mauricien n’a jusqu’ici fourni aucune information sur les mammifères marins retrouvés morts dans le lagon.
Greenpeace réagit suite à la publication d’articles de presse indiquant que le Forensic Science Laboratory a constaté des traces d’hydrocarbures sur la dépouille d’un dauphin Électre femelle.
Dans le communiqué, il est précisé que le gouvernement a déclaré que le laboratoire n’a pas encore divulgué ses conclusions. Toutefois, il est spécifié que les autorités n’ont donné aucune information jusqu’ici.
Les propos de Happy Khambule, coordinateur des campagnes Climat et Énergie de Greenpeace Afrique, sont repris dans le communiqué. « Nous ne saurons jamais s’il faut tenir quelqu’un responsable de la mort de ces 50 baleines et dauphins sans informations publiques et détaillées. Au lieu de gagner du temps et d’endormir le public, les autorités mauriciennes devraient gagner sa confiance en révélant tout ce qu’elles savent », a-t-il déclaré.
Greenpeace revient aussi sur les deux lettres qu’elle-même et l’ONG Dis-Moi ont envoyées au gouvernement réclamant une enquête publique et indépendante. Elle s’étonne que cette demande soit restée sans réponse jusqu’ici.
Pour rappel, environ 50 mammifères marins ont été retrouvés morts sur la côte Sud-est du pays, soit dans la zone où le MV Wakashio s’est échoué et où il y a eu le déversement d’huile.