Vimen Sabapati était en cour de Port-Louis ce mardi où ont débuté les débats sur sa motion de remise en liberté sous caution. Mais l’audience a pris fin plus tôt que prévu, Me Shakeel Mohamed, l’avocat de Vimen Sabapati, ayant d’autres obligations. Les débats reprendront le 18 septembre.
L’enquêteur principal, le sergent Korimboccus, de la Special Striking Team, avait énuméré ses arguments pour objecter à la remise en liberté de Vimen Sabapati. Il a indiqué, aux questions du représentant du bureau du Directeur des poursuites publiques, qu’il y a le risque que le suspect interfère avec des témoins. Il a ajouté que la police est toujours en attente des relevés téléphoniques du suspect auprès des opérateurs. Ce qui pourrait permettre de découvrir de nouveaux témoins et d’autres potentiels suspects.
Le sergent Korimboccus a aussi affirmé que le téléphone portable découvert devant la cellule de Vimen Sabapati, le 8 juin dernier au centre de détention des Casernes centrales, pourrait aussi aider la police à identifier d’autres témoins ou suspects possibles. Il dit soupçonner que l’appareil a pu avoir été utilisé par Vimen Sabapati pour passer des appels.
C’est à ce moment-là que Me Shakeel Mohamed a informé la magistrate qu’il avait d’autres obligations. Il a fait une demande pour que les débats reprennent à une autre date.
La magistrate a fixé la prochaine audience au 18 septembre.
Rappelons que Vimen Sabapati avait été appréhendé le 3 mai dernier par les officiers de la SST à Port-Louis. Il était au volant de sa Ford Raptor qui contenait 10 kilos d’héroïne, valant environ Rs 150 millions.