
Jitendra Bissessur s’est vu refuser sa motion de remise en liberté dans cette affaire et sera de nouveau en cour le 10 avril prochain. Entre-temps, il devra se rendre, depuis le Vacoas Detention Centre, à la FCC pour la continuation de l’enquête.
Les débats sur la remise en liberté conditionnelle de Jitendra Bissessur, ex-CEO de la MIC, se sont poursuivis en cour de Port-Louis Sud devant la magistrate Naazish Sakauloo, hier.
Alors que la FCC a objecté à la remise en liberté conditionnelle de l’ex-CEO de la MIC — qui cite la possibilité d’interférence avec des témoins et des preuves — son représentant légal, Me Shyam Servansingh, a argué que Jitendra Bissessur n’est plus employé à la MIC depuis le 15 novembre 2024 et n’a ainsi plus accès aux documents, aux preuves, aux employés et aux autres parties prenantes dans cette affaire.
Il a tenu à rappeler une autre affaire pertinente à la MIC, soit l’affaire MIC-Menlo Park Ltd, dans laquelle son client est en liberté conditionnelle et où aucun cas d’interférence avec des témoins ou de manipulation de preuves n’a été enregistré.
L’avocat de la FCC a aussi fait part à la cour que des doutes existaient sur la possibilité que le suspect aurait déjà manipulé des preuves alors qu’il était CEO de la MIC, notamment les procès-verbaux.
La FCC met également de l’avant le fait que 7 témoins et une entité privée d’évaluation, soit Elevante Property Services Ltd, n’ont pas encore été entendus dans cette affaire et a ainsi demandé un délai de 10 jours pour cela.
La poursuite était assurée par Me Suraj Jeeha, Me Girish Bundhoo et l’Acting Chief Inspector Patricia Papin.
La décision de la magistrate Naazish Sakauloo est intervenue à 16h10, hier après-midi en cour de Port-Louis : pas de liberté conditionnelle, et le suspect devra être présenté, à nouveau, en cour le 10 avril prochain.