L'apparition de la variole du singe, ou Mpox, avait déclenché l’inquiétude sur le plan international. Mais avec l’émergence d’un nouveau variant, l’alerte mondiale a été donnée. L'OMS qualifie cette épidémie d’urgence de santé publique internationale. Cela a conduit de nombreux pays à renforcer les mesures de contrôle sanitaire pour les voyageurs venant des régions touchées.

La Chine, qui déjà connu plusieurs crises sanitaires, dont celle de COVID-19, a rapidement réagi. Le gouvernement chinois a mis en place des contrôles sanitaires stricts pour les voyageurs venant de régions touchées par la maladie. Ces mesures comprennent des contrôles de température, des questionnaires de santé détaillés et, pour les personnes présentant des symptômes ou ayant été en contact avec des cas confirmés, une quarantaine obligatoire.

Les autorités sanitaires chinoises ont également renforcé les tests de dépistage du Mpox à l'arrivée des voyageurs, notamment dans les grands aéroports internationaux.

En Europe, des pays comme l'Allemagne, la France et l'Italie ont intensifié les tests PCR à l'arrivée, exigent des certificats de vaccination et ont lancé des campagnes de sensibilisation.

Aux États-Unis, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont renforcé les contrôles à l'arrivée des voyageurs et font des efforts accrus de vaccination pour les groupes à risque.

En Afrique, où le Mpox est endémique, des pays comme le Nigeria et la République démocratique du Congo ont également intensifié les contrôles et la surveillance. Les voyageurs sont soumis à des examens médicaux rigoureux et des protocoles d'isolement ont été mis en place pour les cas suspects.

Ce renforcement mondial des mesures sanitaires montre l'importance d'une réponse coordonnée pour contenir la propagation du virus.