Au moins six personnes sont mortes carbonisées et d’autres sont portées disparues à la suite d’un incendie dans une auberge, a déclaré les autorités néo-zélandaises aux médias locaux.
Plus de 50 personnes ont été secourues du bâtiment, mais la police a déclaré que 11 personnes étaient toujours portées disparues.
Le Premier ministre Chris Hipkins a averti que le nombre de morts allait probablement augmenter.
La police a ajouté qu’elle ne pouvait pas être plus précise sur le nombre de décès tant qu’elle n’aurait pas accédé au bâtiment.
La cause de l’incendie est encore inconnue. Fire and Emergency New Zealand (FENZ) a déclaré qu’ils considéraient l’incendie comme suspect, mais la police “ne pense pas qu’il ait été délibérément allumé”, a rapporté le New Zealand Herald.
Les services d’urgence ont été appelés à l’auberge Loafers Lodge de quatre étages à Wellington juste après minuit heure locale, hier, lundi.
Arrivés sur les lieux, les sapeurs-pompiers ont trouvé le dernier étage du bâtiment en flammes. À 04h00, au moins 20 camions de pompiers avaient été envoyés pour circonscrire l’incendie.
Les médias locaux ont rapporté que les gicleurs automatiques ne fonctionnaient pas et que les responsables n’étaient pas en mesure de confirmer si les alarmes incendie fonctionnaient.
Les autorités ont sauvé au moins cinq personnes du toit du bâtiment en feu, tandis qu’une personne a été grièvement blessée après avoir sauté du troisième étage du bâtiment pour échapper aux flammes, ont rapporté les médias locaux.
Un habitant, Tala Sili, a déclaré à la chaîne nationale Radio New Zealand qu’il avait vu de la fumée sortir de sous sa porte et l’avait ouverte pour trouver le couloir plein de fumée. Il a décidé de sauter par la fenêtre sur un toit deux étages plus bas.
“C’était juste effrayant, c’était vraiment effrayant, mais je savais que je devais sauter par la fenêtre ou simplement brûler à l’intérieur du bâtiment”, a-t-il déclaré.
Loafers Lodge Hostel dispose de 92 chambres au total et s’adresse aux clients à court et à long terme.
Il a été désigné par le ministère néo-zélandais du Développement social en 2011 comme fournisseur d’hébergement d’urgence. Les chiffres officiels montrent que plus de 3 300 ménages vivent actuellement dans des logements d’urgence.
Plusieurs résidents sont des personnes qui ont été expulsées d’Australie, dont certaines sont toujours portées disparues.