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Naresh: Le 16/05/2022 à 17:32 | MAJ à 16/05/2022 à 17:32
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Publié : Le 16/05/2022 à 17:32 | MAJ à 16/05/2022 à 17:32
Par : Naresh

Le rapport annuel de la National Human Rights Commission a été rendu public récemment. Les plaintes enregistrées vont du harcèlement à la pollution en passant par la discrimination. La commission pointe du doigt plusieurs secteurs et soumet des propositions.

Des 157 plaintes reçues, 30% ciblent des ministères et des départements du gouvernement.

Concernant la force policière, la commission déplore le fait que certaines enquêtes prennent beaucoup de temps avant d’être bouclées. Cela, alors que la section 10 de la Constitution souligne qu’un accusé doit comparaitre aussi vite que possible devant la justice.

Pour la commission, le problème est encore plus criard lorsque les victimes sont des enfants en bas âge. Ils doivent attendre des années avant de témoigner, souligne la commission. Ils oublient et se contredisent. Ce qui fait que, souvent, l’affaire est rayée. La commission dit espérer que ce problème sera réglé avec l’entrée en opération de la Children’s Court.

La National Human Rights Commission recommande aussi la formation des policiers pour qu’ils puissent mener des enquêtes de manière plus efficace et plus rapide.

Le rapport soutient aussi que certaines mesures prises, dans le cadre du combat contre la Covid-19, ont impacté sur les droits des citoyens. Or, ajoute la commission, les autorités ne pouvaient faire autrement. Le rapport rappelle aussi que du 10 au 28 mars 2021, soit durant le deuxième confinement, le ministère de l’Égalité des genres avait enregistré 293 cas de violence.

Pour combattre le problème de logement, la commission propose que les compagnies sucrières offrent des terres qui ne sont plus sous culture à ceux qui sont dans le besoin.

Autre sujet évoqué dans le rapport : la liberté d’expression. La commission estime que la Cybersecurity and Cybercrime Act 2021 contient des aspects qui peuvent impacter directement sur les droits humains, notamment la vie privée et la liberté d’expression.

Concernant les droits des LGBTI, la commission dit être en attente d’un jugement de la cour suprême mauricienne sur la constitutionnalité de la section 250 du code pénal. Elle criminalise les relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe.

Notons que 30% des 157 plaintes enregistrées en 2021 ciblent les ministères et départements étatiques. 10% dénonce des cas de harcèlement et 12% la pollution environnementale… Notons aussi plusieurs plaintes par rapport aux aboiements de chiens, aux problèmes familiaux et à la discrimination.

ANNUAL REPORT 2021 PDF (2)