Les faits se sont produits dans la nuit du 31 octobre 2022. Selon le rapport de police, un homme a pénétré sans permission dans la maison d’une femme de 44 ans à Triolet en prétextant qu’elle lui devait de l’argent. Ses trois complices étaient dans une voiture. Ils ont pris la femme et ses deux filles et les ont emmenées devant un magasin à Triolet.
Profitant que les suspects sont descendus de la voiture, la quadragénaire a pris la fuite, laissant ses deux filles dans la voiture, pour aller chercher de l’aide. Après enquête, trois des quatre suspects ont été arrêtés.
Dans sa plainte, la femme de 44 ans a indiqué qu’elle et ses deux filles étaient à la maison lorsque, vers 22 heures, elle a entendu quelqu’un frapper. Elle a ouvert la porte et un homme, qu'elle connaît comme Kenley sur Facebook, est entré sans permission.
Il l’a forcée à changer de vêtements car il voulait qu’elle l'accompagne. Elle a refusé. Il a dit qu’elle lui devait de l’argent. Elle a nié. C’est là qu’elle a entendu les complices de Kenley, à l’extérieur, leur crier de sortir.
Prise de panique, la femme s’est habillée et, ainsi que ses deux filles, a suivi Kenley dans la voiture.
À un certain moment, les quatre malfrats sont descendus de voiture et sont entrés dans un magasin. La quadragénaire s’est enfuie pour aller chercher de l'aide. Ses deux filles sont restées dans le véhicule.
Mais à un carrefour à Cité Mère Theresa, Triolet, elle les a vues, saines et sauves.
La femme a expliqué à la police que sa maison est équipée de caméras de vidéosurveillance.
Les officiers de la CID de Trou aux Biches interpellés trois hommes. Mohammad Akhtar Murad Nunhuck, 49 ans, et Karoo Zaheed Ahmad, 46 ans, ont reconnu les faits. Ils ont été inculpés provisoirement de séquestration devant la cour de Pamplemousses. La police ayant objecté à leur remise en liberté, ils ont été reconduits en détention jusqu’au 31 juillet.
Quant à Kenley, 30 ans, il a nié les accusations portées contre lui. Il a été inculpé provisoirement mais a été libéré contre une caution de Rs 8000.
L’enquête se poursuit.