“Pathaan”, mettant en vedette Shah Rukh Khan (SRK) et Deepika Padukone, est en plein cyclone. Il y a des appels à interdire le film alors que la brigade de boycott s’active. La controverse porte principalement sur Deepika Padukone, portant une tenue couleur safran dans la chanson Besharam Rang. L’effigie de SRK a été brûlée en signe de protestation contre le film alors que des hommes politiques demandent l’interdiction ou la censure de “Pathaan”en raison de l’utilisation d’un costume couleur safran lors d’une danse sexy.
Menant la campagne anti-Pathaan, le ministre de l’Intérieur du Madhya Pradesh, le Dr Narottam Mishra, est furieux de l’utilisation du costume safran dans la chanson Besharam Rang.
Il a déclaré avec insistance que « Pathaan » ne serait pas autorisé dans l’État si certaines séquences n’étaient pas remplacées. Il a souligné que l’actrice Deepika Padukone est une sympathisante du gang “Tukde Tukde” et qu’il trouvait son apparence “extrêmement répréhensible”.
Mishra a partagé une vidéo de lui-même sur Twitter s’adressant aux médias locaux. Dans la vidéo, il souligne que la chanson a été tournée avec un état d’esprit pervers.
“Pathaan” sort après que l’agence centrale d’enquête NCRB a arrêté puis relâché, après 20 jours, le fils de SRK, Aryan, dans une affaire de drogue présumée qui a ensuite été classée faute de preuves suffisantes.
SRK avait également fait face à des protestations de la part de groupes de droite lors de la sortie de son film précédent, Raees, à propos de ses remarques “d’intolérance”, du casting d’un acteur pakistanais et de certaines scènes “répréhensibles”.
Dans l’Indore du Madhya Pradesh, des militants du groupe Veer Shivaji se sont rassemblés hier, jeudi, à un carrefour et ont incendié les effigies des acteurs Deepika Padukone et Shah Rukh Khan.
Des manifestations similaires ont eu lieu dans l’Uttar Pradesh où des militants du BJP ont exigé des mesures strictes contre les réalisateurs du film et ont demandé au gouvernement de l’État d’interdire le film.
Jeudi, le président national de All India Hindu Mahasabha Swami Chakrapani Maharaj s’est adressé à Twitter pour demander au conseil de censure de prendre des mesures strictes contre les réalisateurs du film. Il a ajouté que l’organisation intensifierait les protestations si le film sortait.