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: Le 07/07/2021 à 07:16 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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Publié : Le 07/07/2021 à 07:16 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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Une manifestation contre une marche LGBT prévue dans la capitale géorgienne est devenue violente, hier, lundi alors que des manifestants attaquaient et blessaient une vingtaine de journalistes couvrant l’événement.
Les organisateurs de la Marche pour la dignité de Tbilissi qui devait avoir lieu dans la soirée ont annulé l’événement, affirmant que les autorités n’avaient pas fourni de garanties de sécurité adéquates.
Les opposants à la marche ont bloqué l’avenue principale de la capitale, dénoncé les journalistes couvrant la manifestation comme étant des propagandistes pro-LGBT et lancé des bâtons et des bouteilles sur les employés des médias.
Un homme qui, selon le ministère polonais des Affaires étrangères, était un touriste polonais a été poignardé à plusieurs pâtés de maisons de la manifestation et hospitalisé ; un suspect a été arrêté.
L’animosité contre les minorités sexuelles est forte dans la nation conservatrice de la mer Noire, la Géorgie, une ancienne république soviétique.
Le groupe Tbilissi Pride qui a tenté d’organiser la marche a déclaré lundi dans un communiqué que les opposants à la marche étaient soutenus par le gouvernement et par l’Église orthodoxe géorgienne.
Le groupe Open Caucasus Media a publié une photo d’un homme qui, selon lui, est un journaliste de la télévision locale arraché à la manifestation dans une prise de tête par un prêtre orthodoxe.
La présidente Salomé Zurabishvili a condamné les violences, mais le Premier ministre Irakli Garibashvili a affirmé que la marche était organisée par des forces “d’opposition radicale” qui, selon lui, étaient dirigées par l’ancien président en exil Mikheil Saakashvili.
Soulignons que de nombreux Géorgiens sont membres de l’Église orthodoxe géorgienne, une église orthodoxe orientale autocéphale.