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: Le 11/04/2023 à 09:28 | MAJ à 18/07/2024 à 17:27
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Publié : Le 11/04/2023 à 09:28 | MAJ à 18/07/2024 à 17:27
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C’est ce qu’annonce l’Economic Times of India dans un article publié sur son site. Selon la publication financière, la Mauritius Revenue Authority s’interroge sur les commissions perçues par ces gestionnaires et surtout la façon dont leurs revenus sont transférés à des entités situées dans d’autres pays.

Selon l’article, l’île Maurice attirait jusqu’ici les investisseurs étrangers grâce à ses frais abordables et ses lois favorables aux entreprises. Mais en raison de la campagne de répression de plusieurs juridictions à l’encontre des paradis fiscaux, les services fiscaux mauriciens ont été quelque peu contraints à s’intéresser aux structures d’investissement.

Sugata Ghosh, l’auteur, affirme qu’au moins sept gestionnaires, domiciliés à Maurice et gérant des actions privées et publiques, ont reçu une communication de la MRA. L’organisme leur réclame des détails sur les commissions qu’ils perçoivent des fonds et sociétés constitués à Maurice pour négocier sur d’autres marchés.

Les gestionnaires d’investissements sont des petites compagnies dont le conseil d’administration est composé de quelques locaux et professionnels. Mais les principaux décideurs se situent à Dubaï, Singapour ou l’Inde, selon l’article.

Les gestionnaires de fonds de Maurice transfèrent la majeure partie des revenus qu’ils tirent des fonds à l’étranger. Une petite partie seulement est conservée. L’auteur a interrogé Anand Singh, d’Elias Financial Services, une société de conseil, qui souligne que La MRA demande à certains gestionnaires de justifier les paiements importants effectués à d’autres entités en dehors de Maurice.

Selon l’article, comme beaucoup d’autres juridictions, Maurice tente de déterminer si les sociétés d’investissements établies ont une « substance », mais aussi si elles disposent de suffisamment de ressources et de personnel qualifié. Car, du point de vue mauricien, si tel était le cas, la majeure partie des revenus resterait dans le pays plutôt que d’être payée sous forme de commissions de sous-conseil.

 

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