Des développements inquiétants dans le monde concernant la pandémie.
Après plus de deux ans de lutte principalement contre Covid, Hong Kong est devenu le pire point chaud du monde. Le principal problème, comme dans tant d’autres endroits, est le scepticisme vis-à-vis des vaccins.
À l’approche de l’épidémie actuelle, près de 40% de la population de Hong Kong n’était pas vaccinée et plus de la moitié des personnes de plus de 70 ans – le groupe d’âge le plus vulnérable au Covid sévère – n’étaient pas vaccinées.
Pourquoi ? De nombreux résidents de Hong Kong ne font pas confiance au gouvernement, compte tenu de la répression croissante de la part de la Chine. D’autres doutent de la médecine occidentale ou ont été influencés par la désinformation, comme l’ont indiqués Alexandra Stevenson et Austin Ramzy. “Je crains que les effets secondaires de la vaccination ne me tuent”, a déclaré Lam Suk-haa, qui a 80 ans, au Times le mois dernier. “Je ne me ferai pas vacciner tant que j’aurai le choix.”
Jusqu’à récemment, Hong Kong – comme la Chine continentale – avait largement réussi à empêcher le virus d’entrer, ce qui signifiait que le scepticisme vis-à-vis des vaccins n’entraînait pas de coûts importants. Mais le variant Omicron est si contagieux qu’elle a dépassé la stratégie “zéro-Covid” de Hong Kong.
Ajoutant au problème, de nombreux résidents ont reçu Sinovac, un vaccin fabriqué en Chine qui est moins efficace que les vaccins conçus aux États-Unis et en Europe – par Moderna, Pfizer, Johnson & Johnson et AstraZeneca. Bien que le vaccin Pfizer soit disponible à Hong Kong, de nombreux habitants craignent à tort qu’il ait des effets secondaires dangereux. Sinovac offre toujours une protection significative contre les maladies graves, mais pas autant que les vaccins occidentaux.