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: Le 24/05/2021 à 16:29 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Publié : Le 24/05/2021 à 16:29 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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De quoi renforcer la part de mystère qui entoure toujours les origines de l’épidémie de Covid-19, un an et demi après les premiers cas. Le Wall Street journal a révélé hier, dimanche, un rapport des services de renseignement américain selon lesquels trois chercheurs de l’Institut chinois de virologie de Wuhan seraient tombés malades en novembre 2019 et auraient été hospitalisés.
C’est dans cette ville qu’a été officiellement recensé le premier cas de Covid confirmé par Pékin, un homme tombé malade, le 8 décembre 2019. Mais plusieurs éléments ont déjà suggéré que le SRAS-CoV-2 aurait déjà pu circuler avant cette date dans d’autres pays.
Pékin rejette l’hypothèse accidentelle
Ces révélations concernant la Chine, riches en détail concernant la période où ces chercheurs ont été touchés, pourraient ajouter du poids aux appels pour une enquête plus large sur les origines de la pandémie.
Des scientifiques estiment que la piste d’un virus ayant échappé d’un laboratoire ne doit pas être totalement exclue. Ce que les autorités chinoises ont, à plusieurs reprises, nié.
« Par principe, nous ne commentons jamais les questions de renseignement », a balayé une porte-parole du Conseil de sécurité nationale, l’organisme placé auprès de Joe Biden.
La 74e Assemblée mondiale de la Santé de l’OMS, qui démarre ce lundi, pourrait donner lieu à de nouveaux débats sur cette question. L’équipe d’enquêteurs qui avait été missionnée en Chine au début de l’année avait conclu que cette piste était « extrêmement improbable ». Mais ces travaux avaient été accusés par certains experts de complaisance vis-à-vis de Pékin.
Source : L Parisien

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