C’est ce qui est souligné dans plusieurs articles, dont celui publié dans le très respecté Marine Log.
À l’origine, les conclusions préliminaires d’un groupe d’experts de l’autorité maritime du Panama, présent à Maurice dans le cadre de l’échouage du Wakashio qui, rappelons-le, battait pavillon panaméen.
Ces spécialistes ont indiqué qu’à partir des déclarations des membres d’équipage, c’est le capitaine du Wakashio lui-même qui a donné l’ordre de s’approcher des côtes mauriciennes afin de capter des signaux téléphoniques, ainsi qu’une connexion internet.
Ils soulignent aussi que le capitaine, l’ingénieur en chef et le premier officier se trouvaient sur le pont de navigation lorsque cette décision a été prise.
Ces experts du Panama soulignent un aspect inédit. Ils soutiennent que dès que les autorités mauriciennes ont donné l’alerte, des actions correctives auraient pu être prises pour éviter l’échouage.
Sauf que, selon aux, les responsables du vraquier ont utilisé une mauvaise carte électronique de navigation, avec un mauvais calibrage.
Résultat : les indications obtenues étaient erronées et l’accident n’a pu être évité.
Selon ces experts, l’enregistreur de données et d’autres documents de navigation permettront d’en savoir plus.