La décision selon laquelle seuls les employés touchant un salaire mensuel inférieur ou égal à Rs50 000 bénéficieront d’un 14ᵉ mois a suscité de vives réactions de la part des syndicalistes.
Pour beaucoup, le paiement de ce 14ᵉ mois constitue une promesse électorale que le gouvernement doit honorer pour toutes les catégories de travailleurs. Cependant, certains syndicalistes mettent en garde contre le fait que de telles promesses auraient dû être faites en tenant compte de l’état réel de l’économie.
Jayen Chellum, de l’ACIM, considère que l’ancien régime a tendu un piège à l’actuel gouvernement avec l’annonce de cette mesure lors de la campagne électorale.
De son côté, Reaz Chuttoo, de la CTSP exprime ses inquiétudes. L’état de l’’économie, fait-il remarquer, risque de rendre certaines promesses électorales impossibles à réaliser.
Pour Stéphane Maurymoothoo, porte-parole des artisans et PME, ce paiement du 14ᵉ mois représente un défi majeur. Même avec un prêt à taux zéro, dit-il, il sera difficile pour certains employeurs d’assumer cette obligation.
Rappelons que The Special Allowance Bill, concernant le paiement du 14ᵉ mois, sera présenté demain mardi au Parlement.