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Alex: Le 26/07/2022 à 17:20 | MAJ à 10/07/2024 à 20:23
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Publié : Le 26/07/2022 à 17:20 | MAJ à 10/07/2024 à 20:23
Par : Alex

Deuxième jour d’audience consacré aux débats dans le cadre de la pétition électorale contestant l’élection de Johnson Roussety. Après le contre-interrogatoire des pétitionnaires hier, le chef commissaire Johnson Rousetty a été appelé à la barre des témoins ce mardi.

À une question de son avocat Me Jacques Panglose, Johnson Roussety a confirmé qu’il n’était pas présent à Rodrigues durant les six mois précédant le Nomination Day. Il a ajouté qu’il s’est rendu en Australie en mars 2021 pour étudier le droit. Il a précisé que malgré la fermeture des frontières et les restrictions, il a pu s’y rendre parce qu’il détenait un visa étudiant. Cependant, à partir d’août 2021, a-t-il ajouté, il était interdit de quitter le territoire australien.

Johnson Roussety a ajouté qu’il suivait ce qui se passait à Rodrigues. C’est la raison pour laquelle il a été élu. Jonson Roussety a indiqué qu’il avait l’intention de revenir à Rodrigues bien plus tôt. Concernant le formulaire qu’il a signé, indiquant qu’il était éligible à être candidat, il a affirmé qu’il n’avait commis aucun faux car il est un résident de Rodrigues.

Lors de son contre-interrogatoire, Me Natasha Beeharry-Panray, l’avocate des pétitionnaires, a fait ressortir que Johnson Roussety savait que les élections régionales auraient lieu en 2022. À quoi, le chef commissaire a répliqué qu’avant de quitter Rodrigues, il pensait revenir au pays dans deux mois. Mais il n’a pu le faire compte tenu de l’aggravation de la pandémie. Me Beeharry-Panray lui a alors demandé si, avant de prendre l’avion, il savait qu’il y avait un confinement strict en Australie.

Johnson Roussety a déclaré que le pays était certes fermé aux étrangers mais que lui détenait un visa.« N’y avait-il pas des vols de rapatriement ? » a lancé l’avocate. Johnson Roussety a déclaré qu’il n’était pas au courant.

À d’autres questions de l’avocate, Johnson Roussety a déclaré qu’il travaillait comme enseignant suppléant en même temps qu’il étudiait et qu’il n’a jamais mis de post indiquant qu’il avait des soucis pour rentrer à Rodrigues.

L’avocate a ensuite fait ressortir, à propos du formulaire, que ne pas être au pays signifie qu’on n’y réside pas. Mais Johnson Roussety a insisté qu’il était un « résident » de Rodrigues et qu’il avait tous les droits d’être candidat.

L’affaire se poursuivra demain.