L’analyse des données de la montre de sport de Caroline Crouch,20 ans, indique qu’elle est morte quelques heures avant un supposé cambriolage. La montre révèle qu’elle était endormie jusqu’à 4 h 05, la nuit du crime, quand son tracker a soudainement enregistré une forte poussée d’activité cardiaque. Une lutte qui a duré six minutes, jusqu’à ce que son cœur s’aplatisse à 4h11. Son mari, pilote d’hélicoptère a alors avoué l’avoir étouffée avec un oreiller alors qu’elle dormait à côté de leur bébé et d’avoir ensuite noyé leur chien qu’il a pendu pour faire croire à un cambriolage violent.
Par ailleurs, le smartphone du mari indique qu’il déambulait dans la maison au moment où il disait avoir été ligoté par des cambrioleurs dans une chambre.
L’horreur du meurtre de Caroline Crouch a déclenché des rassemblements à travers la Grèce durant le week-end.
Sa mort a suscité une colère nationale.
Des femmes, vêtues de noir, ont porté des pancartes et allumé des bougies pour protester contre l’augmentation des cas de violence domestique.
Certains avaient des empreintes de mains rouges sur le cou, faisant référence au fait que Caroline Crouch avait été asphyxiée.
Avec des slogans tels que « les tueurs d’épouses possèdent les clés de notre maison », ils ont défilé devant le parlement à Athènes et organisé de plus petits rassemblements dans la ville de Patras et ailleurs.
Les manifestants ont déclaré que la violence domestique était souvent balayée sous le tapis et que Caroline Crouch avait été tuée par un riche homme blanc de la classe moyenne – plutôt que par les «criminels étrangers bon marché» qu’il avait initialement blâmés.