Ils sont la bonne gouvernance, la transparence, le concept d’accountability, la compétence et l’écologie. Face à la presse hier, l’ancien ministre des Affaires étrangères a insisté à maintes reprises sur la nécessité d’avoir the right person in the right place. Cela est impératif, selon lui, pour que les institutions fonctionnent correctement.

Nando Bodha propose de limiter le mandat du Premier ministre à deux. Idem pour les autres postes constitutionnels. Quant à la fonction de vice-président de la république, il prône tout simplement son abolition.

L’ancien secrétaire du MSM suggère aussi une réduction du nombre de conseillers qui ne seront pas autorisés à siéger sur des conseils d’administration. Il préconise aussi la mise sur pied d’un Comité des sages, qui comprendra des experts, pour plancher sur une nouvelle Constitution pour la République de Maurice.

Nando Bodha estime aussi qu’il faut mettre en place un panel d’experts qui va interviewer les candidats choisis par le gouvernement pour diriger les instances régulatrices comme la Banque de Maurice, la FSC, l’Icac et la MBC, entre autres.

Il propose aussi que la déclaration des avoirs de tous les parlementaires, ainsi que des présidents et directeurs de tous les organismes publics soit publiée. En vue de combattre la fraude et la corruption, il propose un mécanisme de révision pour superviser l’octroi des permis et contrats par les ministères, les collectivités locales et les corps parapublics.

Sur le plan de la transparence, tous les contrats publics, sauf ceux ayant trait à la défense et la sécurité, seront rendus publics s’ils sont supérieurs à un certain seuil.

Nando Bodha suggère aussi que chaque rapport de l’Audit fasse l’objet d’un débat au Parlement. Il propose aussi plusieurs plans directeurs, notamment pour revoir les secteurs de la santé et de l’éducation. Quant à l’économie, il propose de la faire revivre et de la réorganiser avec l’aide du secteur privé et les capitaines d’industrie.

Nando Bodha veut aussi promouvoir l’entrepreneuriat et la culture des affaires et éliminer les longues procédures et formalités.

Concernant l’ordre et la paix, il prône une réorganisation de la police et un renforcement du combat contre la drogue.

Il soutient aussi qu’il est possible de réformer notre système électoral et de trouver un consensus sur le financement politique.

Finalement, il propose que l’écologie, la durabilité, l’innovation et le social soient les piliers de la nouvelle île Maurice.