Kenneth Law (notre photo), un chef canadien qui a admis avoir fourni un poison mortel à de jeunes britanniques suicidaires et à des clients vulnérables du monde entier depuis un bureau de poste près de Toronto pendant au moins deux ans, révèle une enquête du Times. Il a déclaré à un journaliste : « Je fais le travail de Dieu ».
Il devait ajouter : « Nous ne sommes pas assez avancés en tant que civilisation pour accepter ouvertement la mort. J’espère que je suis juste un peu plus éclairé ».
Quatre décès au Royaume-Uni sont liés au poison qu’il a vendu en ligne, dont celui de Tom Parfett, de Maidenhead dans le Berkshire, qui s’est suicidé à l’âge de 22 ans après avoir acheté la substance à la société de Law.
Le père de M. Parfett, David, a déclaré que Law avait “effectivement remis une arme chargée à mon fils”.
Il a déclaré au Times: “Je crois que mon fils serait toujours en vie s’il n’y avait pas cet homme et cette substance.”
Tom Parfett, de Maidenhead dans le Berkshire, s’est suicidé à l’âge de 22 ans après avoir acheté la substance à la société de Kenneth Law
Neha Raju, est décédée au cours des 18 derniers mois après avoir acheté des produits de la société de Law.
Il a affirmé avoir envoyé le poison à des centaines d’acheteurs en Grande-Bretagne et s’est engagé à continuer de le faire jusqu’à ce qu’il ait épuisé son stock.
La substance a causé au moins 70 décès en Grande-Bretagne, mais sa vente est légale et sert Kenneth Law à d’autres fins que comme poison.
Il est illégal d’aider au suicide au Royaume-Uni et au Canada et le coupable est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 14 ans de prison dans les deux pays.
Un autre des clients de Law était Anthony Jones, 17 ans, un Américain qui a couru vers sa mère en criant “Je veux vivre” après avoir ingéré la substance, qui l’a finalement tué.
Kenneth Law a déclaré au journaliste infiltré que “beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup” de personnes étaient mortes après avoir ingéré le poison.
Il a dit qu’il s’était lancé dans la vente de poison après avoir vu sa mère souffrir à la suite d’un accident vasculaire cérébral.
L’ancien ingénieur en aérospatiale, qui était récemment employé comme cuisinier dans un hôtel de Toronto, a déclaré au journaliste infiltré: «Nous ne sommes pas assez avancés en tant que civilisation pour accepter ouvertement la mort. J’espère que je suis juste un peu plus éclairé.
Il a exhorté le journaliste à acheter son poison.