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: Le 03/01/2023 à 17:24 | MAJ à 18/07/2024 à 17:21
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Publié : Le 03/01/2023 à 17:24 | MAJ à 18/07/2024 à 17:21
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Un brillant doctorant en criminologie est suspecté d’être l’auteur du meurtre de quatre étudiants dans une résidence universitaire aux États-Unis. Malgré des indices sérieux, il nie les faits. Selon des témoignages et des spéculations, il aurait commis ces crimes pour prouver que le crime parfait et indétectable existe.
L’enquête sur le quadruple meurtre d’étudiants à l’université de l’Idaho patinait depuis la mi-novembre. La semaine dernière, un suspect a été arrêté de l’autre côté du pays, en Pennsylvanie, ont annoncé les médias américains. Les autorités ont confirmé à la mi-journée que Bryan Kohberger, 28 ans, avait été interpellé et placé en détention pour le meurtre de Kaylee, Madison, Ethan et Xana, tués dans leur résidence étudiante en plein sommeil, le 13 novembre.
La prison du comté de Monroe a publié une photo de Bryan Kohberger, et des documents judiciaires montrent qu’il doit être extradé vers l’Idaho. Kohberger est un doctorant en criminologie et droit pénal à l’université de Washington, un établissement situé à une douzaine de kilomètres de l’université de l’Idaho. Mi-2022, un étudiant du même nom avait lancé un appel à contribution sur Reddit pour un projet de recherche visant à « comprendre comment les émotions et les traits psychologiques influencent leurs décisions quand ils commettent un crime ».
Il est 11H58, dimanche 13 novembre, quand les services de secours reçoivent un appel d’étudiants au 1122 King Road à Moscow, bourgade au milieu des collines de cet État rural du Nord-ouest américain. Sur place, les policiers découvrent quatre cadavres : deux au premier étage, deux au second. Les corps de Kaylee Goncalves, Madison Mogen, 21 ans, Xana Kernodle et Ethan Chapin – 20 ans et en couple – sont lardés de coups de couteau. Aucune trace de crime sexuel n’est relevée, mais certaines des victimes portent des blessures de défense.
Selon les premiers éléments de l’enquête, ces étudiants sans histoire ont été tués dans leur sommeil, sans que cela ne réveille leurs deux autres colocataires dans cette maison blanche de trois niveaux aux petites fenêtres. L’heure du crime ? Entre 02H52, heure des derniers coups de fil relevés sur le téléphone de Kaylee Goncalves, et l’appel aux secours en fin de matinée. Tous avaient fait la fête la veille, un banal samedi soir étudiant.
Rapidement, une centaine d’enquêteurs de la police locale, de celle de l’État et du FBI sont mobilisés. Ils collectent 113 scellés, 4.000 photographies et plus de 5.000 éléments de preuve. L’enquête semble faire du sur-place jusqu’à ce que les autorités publient une photo d’une Hyundai Elantra blanche. Selon NBC News, un véhicule du même type a été retrouvé au domicile du suspect, en Pennsylvanie alors que son ADN a été retrouvé dans l’appartement du crime.

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