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Alex: Le 19/10/2022 à 15:42 | MAJ à 10/07/2024 à 19:57
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Publié : Le 19/10/2022 à 15:42 | MAJ à 10/07/2024 à 19:57
Par : Alex

“Comme l’économie croît plus rapidement que la capacité de recrutement des employeurs, reconnaît le ministre de l’Immigration, Sean Fraser, le Canada doit envisager toutes les options afin d’avoir accès aux compétences et à l’effectif requis pour soutenir sa croissance.” Avec comme résultat, écrit la CBC, que le gouvernement “lève la limite du nombre d’heures que les étudiants internationaux sont autorisés à travailler chaque semaine hors campus” pendant leurs sessions d’étude.

Le réseau précise que ce projet pilote va démarrer le 15 novembre prochain et s’étendre jusqu’au 31 décembre 2023. Le ministre Fraser estime qu’environ un demi-million d’étudiants étrangers pourront en profiter pour travailler hors campus. “Je ne m’attends pas à ce que chaque étudiant international commence soudainement à travailler à temps plein”, a déclaré le ministre, qui tient à ajouter que “cela va leur donner la flexibilité de le faire et aider les employeurs à puiser dans un nouveau bassin de main-d’œuvre”.

Le communiqué du ministère de l’Immigration précise qu’Ottawa s’attend à ce que “les titulaires de permis d’études continuent d’assurer l’équilibre entre leurs études et leurs engagements professionnels, car ceux qui cessent leurs études ou qui réduisent leur charge de cours pour étudier seulement à temps partiel ne peuvent pas travailler hors campus”.

La Migrant Workers Alliance for Change salue le changement, mais souhaite qu’il soit permanent. La plus importante coalition de groupes représentant les migrants rappelle qu’un étudiant sikh avait été arrêté en 2019 pour avoir travaillé au-delà de la limite permise et interdit de revenir au Canada pendant un an.

Le président de l’Alliance canadienne des associations étudiantes, Christian Fotang, affirme à la CBC que ce “premier pas” est bienvenu dans le contexte actuel :

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