L’organisme a émis un communiqué cet après-midi pour apporter certaines précisions.

L’ICTA explique que les services de messagerie, à l’instar de Whatsapp, Telegram, Signal, Threema et Wire, ne sont pas concernés par ses propositions visant à contrer les abus sur les réseaux sociaux.

L’organisme précise qu’elle n’a jamais eu l’intention de réguler l’utilisation des services de messagerie car les communications sont de nature privée contrairement aux commentaires publics sur les plateformes digitales.

Le communiqué souligne que la façon dont les services de messagerie sont encryptés, c’est-à-dire de bout en bout, n’est pas similaire à celle mentionnée dans le Consultation Paper. Et d’ajouter que même les prestataires des services de messagerie ne peuvent décrypter les communications sur ces applications.

Elle insiste que son objectif est de d’assurer qu’il n’y ait pas de dérapages ainsi que des fake news sur les réseaux sociaux.

L’instance régulatrice dit avoir pris contact avec le bureau sud-africain de Facebook afin de prendre connaissance des mesures qui peuvent être mises en place pour prévenir des abus sur Facebook.

L’ICTA souligne aussi qu’elle compte analyser les recommandations des membres du public avant de soumettre les siennes au gouvernement. C’est ce dernier qui décidera de la suite à donner !