Les hommes politiques de tout bord ainsi que pratiquement toutes les institutions de l’Etat jouissent d’une mauvaise image auprès de la population. C’est ce que révèle la dernière étude du réseaux de recherche panafricain Afrobarometer. Etude menée, en mars 2022, sur un échantillon de 1200 personnes, âgées de plus de 18 ans.

Le président, le Premier ministre, l’Assemblée nationale, les mairies, les district council, le gouvernement comme l’opposition reçoivent tous une mauvaise note. En moyenne, 56% des sondés, disent avoir peu ou pas du tout confiance dans ces institutions. Mais les élus locaux reçoivent un meilleur taux d’approbation que les députés, avec 50% d’avis favorables pour les maires et président de District contre 47% pour le chef du gouvernement.

Ils sont 7 Mauriciens sur 10 à penser que la corruption est en hausse ces dernières années. Et environ ¾ des informateurs, disent que ceux qui dénoncent les actes de corruption peuvent s’attendre à des représailles.

La performance du gouvernement en ces temps de crise est aussi jugée. La majorité de  ceux questionnés disent que l’augmentation du coÜt de la vie, l’inégalité salariale, la crise de l’emploi, la criminalité, la lutte contre l’exclusion et celle contre la corruption sont mal gérés par le pouvoir en place.

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