Il va falloir être patient, a dit le candidat Joe Biden hier, heure de Maurice. Il faut toutefois savoir qu’une élection présidentielle serrée, les États-Unis l’ont vécue en plusieurs occasions.
Le premier cas remonte à l’année 1800 lors d’un affrontement entre Thomas Jefferson et Aaron Burr. Les deux candidats avaient récolté le même nombre de voix au niveau du collège électoral, soit 73. La Chambre des représentants a alors vote le nouveau président, soit Thomas Jefferson avec un écart de 36 voix.
En 1824 aussi, la bataille était serrée entre Andrew Jackson et John Quincy Adams, qui avaient obtenu le même nombre de voix au sein du collège électoral. Le vote des membres de Whig Faction, dirigée par le House Speaker Henry Clay, a été décisif. Clay est ensuite devenu le secrétaire d’État du président Andrew Jackson.
Même l’élection de 1960 entre John Fitzgerald Kennedy et Richard Nixon a été très serrée. Kennedy avait récolté 49,9% du vote populaire et Nixon 49,8%.
Plus d’états ont accordé leurs faveurs à Nixon, qui avait cependant moins de voix au collège électoral. Le Texas et l’Illinois ont donné la victoire à John Kennedy. Mais Joseph, le père de JFK, a été accusé d’avoir payé la mafia pour assurer la victoire de son fils dans cet état.
En 2000, l’élection s’est jouée à 25 voix seulement dans l’état de Floride. George W. Bush a été élu après un recours à la Cour suprême.
En 2016, grâce à Cambridge Analytica notamment, Donald Trump a réussi à convaincre quelques milliers d’électeurs dans les états du Michigan, du Wisconsin et de Pennsylvanie de voter pour lui. Ce qui lui a permis de remporter l’élection.