La campagne présidentielle aux États-Unis. La vice-présidente Kamala Harris sera la candidate démocrate. Elle dispose de suffisamment de délégués pour être investie en août à la convention de son parti à Chicago. Pour son premier déplacement sur le terrain, elle a choisi un état clé, le Wisconsin, avec un meeting dans la ville de Milwaukee.
« We’re not going back ». « Nous ne retournerons pas en arrière », scandent Kamala Harris et le public de Milwaukee, une ville des États-Unis massivement démocrate qui a dû accueillir la semaine dernière la convention républicaine. Manifestement, les militants démocrates avaient envie et peut-être besoin, après des semaines de doute, de s’enthousiasmer pour une candidate venue leur présenter le choix offert, selon elle, lors de cette élection. Kamala Harris dénonce le projet républicain en matière d’avortement, de protection médicale et d’économie. Et comme la veille devant son équipe de campagne, elle assimile Donald Trump à un prédateur sexuel, un fraudeur et un tricheur qui n’est là que pour son propre intérêt. Elle est néanmoins en retard sur lui dans les sondages et elle exhorte son public à faire campagne.