L’Animal Network for Sterilisation, Advocacy & Mobilisation (ANSAM), un regroupement d’ONG et de citoyens engagés pour la protection animale, a tenu une conférence de presse hier, samedi 1ᵉʳ novembre, aux côtés de plusieurs organisations partenaires. Cette initiative visait à tirer la sonnette d’alarme sur l’un des problèmes les plus pressants du pays : la surpopulation croissante de chiens et de chats errants, une situation qui a atteint un niveau critique et qui exige des mesures concrètes, coordonnées et durables.
Aundrey Hardy, de l’ONG Nou Zanimo, a rappelé que malgré les efforts continus des associations, la situation reste critique. Selon elle, les campagnes de stérilisation en cours, bien qu’importantes, demeurent insuffisantes face à l’ampleur du problème. Pour elle, chaque citoyen a un rôle à jouer, notamment en signalant les cas de cruauté, d’abandon ou de maltraitance animale observés dans leur voisinage.
De son côté, Rubina Jhuboo, militante pour les droits des animaux, estime que le problème de surpopulation n’est pas seulement lié aux animaux eux-mêmes, mais découle principalement d’un manque de responsabilité humaine. Face à la situation actuelle, elle considère même que la stérilisation devrait être perçue comme un devoir civique, une action essentielle pour le bien-être animal et la société en général.