Interrogé hier, mercredi 19 août, par CNews, le professeur Raoult a estimé que le Covid-19 avait évolué depuis février ou mars pour désormais prendre des «formes très bénignes», car le virus n’a causé «aucun mort sur mille personnes» et le nombre d’hospitalisations reste faible.
Il parle aussi d’une baisse «considérable» de l’âge moyen de l’infection
Le professeur Raoult constate également que le Covid-19 a pris des «formes très bénignes» par rapport aux cas détectés en février ou en mars.
«Dans les cas qu’on trouve maintenant et ceux qu’on trouvait en février ou en mars, ce n’est plus la même maladie. S’il y a ce que l’on trouve maintenant, ce sont les formes très bénignes», explique-t-il.
Il se réfère également à l’une de ses collaboratrices «qui trouve qu’il n’y a plus du tout de troubles de coagulation chez les gens qui rentrent maintenant».
«La proportion des gens hospitalisés est beaucoup plus faible. On a eu aucun mort sur mille personnes», ajoute-t-il, reconnaissant cependant qu’«il y a eu un mort, mais le Covid a joué un rôle extrêmement mineur dans cette fin de vie».
Une baisse «considérable» de l’âge moyen de l’infection
Le 4 août, dans une vidéo partagée sur son compte Twitter, l’infectiologue marseillais affirme avoir observé une baisse «considérable» de l’âge moyen des personnes atteintes du coronavirus. Selon lui, cette tendance explique la mortalité «à peu près inexistante» depuis le mois de juin.
Par ailleurs, il souligne que le Covid-19 dans «sa forme actuelle» est «à un niveau de gravité dans la population observée qui est une des plus basses de toutes les infections respiratoires».