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Jessila: Le 13/05/2021 à 13:14 | MAJ à 13/05/2021 à 13:14
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Publié : Le 13/05/2021 à 13:14 | MAJ à 13/05/2021 à 13:14
Par : Jessila

Dans un texte, intitulé « N’étouffons pas la liberté d’expression que nous voulons protéger », le diocèse de Port Louis émet une série de suggestions, concernant les nouvelles règlementations proposées par l’Information and Communication Technologies Authority, sur les réseaux sociaux.

Dans le but d’ouvrir la voie à un dialogue national, le diocèse de Port Louis demande une extension du délai imposé par l’ICTA.

“L’Eglise catholique à Maurice a toujours défendu la liberté d’expression : elle se réjouit du développement exponentiel des moyens de communication … ” peut-on lire dans ce texte signé par le Père Labour.

Ce document fait ressortir que le diocèse se joint à la voix des citoyens et celle des associations qui demandent aux autorités de ne pas se précipiter à mettre en pratique la révision de l’ICTA, et de prendre le temps pour qu’une étude plus approfondie soit menée avec des juristes.

Dans ses propositions l’Eglise catholique, parle d’améliorer le système judiciaire surchargé, et d’amender les dispositions du Code Pénal si nécessaire, au lieu d’investir dans une institution de contrôle qui coûtera très cher.

L’éducation sur l’utilisation des réseaux sociaux dans les écoles y est aussi évoquée, et d’ajouter qu’il est important d’embaucher des Mauriciens comme modérateurs des réseaux sociaux.

Le diocèse de Port-Louis ajoute qu’il faut écouter les mécontentements exprimés par les citoyens, conscients des dérives qu’une telle loi pourrait apporter dans son sillage.

Je cite ” Les propositions de l’ICTA seraient, du point de vue de l’Eglise catholique, une épée de Damoclès sur la liberté d’expression qui nous est garantie par la Section 12 de notre Constitution.” fin de citation.

ICTA 120521

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