C’est ce que l’on peut lire dans un document soumis par Facebook dans le cadre de l’exercice de consultation de l’Information and Communication Technologies. Dans un communiqué publié vendredi dernier, le régulateur a dit être disposé à abandonner son projet de réguler le trafic sur les réseaux sociaux en cas d’un accord trouvé avec Facebook.

Dans un communiqué émis le 22 mai, soit au lendemain de l’expiration du délai pour réagir à ses propositions, l’ICTA avait publié un extrait de la soumission de Facebook.

Depuis, le document intégral de Facebook a circulé sur les réseaux sociaux.

La plateforme affiche sa crainte d’une restriction de la liberté d’expression et des droits fondamentaux des Mauriciens si les réseaux sociaux sont appelés à être contrôlés…

Ces propositions, selon Facebook, permettront certes au National Digital Ethics Committee de contrôler et de bloquer des contenus illégaux, mais la plateforme dit ne pas comprendre pourquoi il faut contourner la justice. D’autant, ajoute-t-elle, qu’il existe des lois pour protéger les contenus sur les réseaux sociaux.

De plus, le réseau social dit être en passe de recruter des personnes parlant le kreol morisyen afin de pouvoir contrôler les contenus locaux de manière efficace.

Facebook dit rester à la disposition de l’ICTA pour toute discussion en vue de réduire les abus sur les réseaux sociaux.