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Keshinee: Le 11/03/2023 à 09:33 | MAJ à 11/03/2023 à 09:33
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Publié : Le 11/03/2023 à 09:33 | MAJ à 11/03/2023 à 09:33
Par : Keshinee

Un  projet  qui formule les grandes lignes du concept,  qui est un outil efficace dans la lutte contre la corruption et autres délits dont le citoyen ou l’employé en est la victime ou le témoin, souligne l’organisme dans un post publié sur sa page Facebook. Transparency Mauritius précise aussi que le document a aussi été remis au Président de la République, l’Attorney General et le ministre de la Bonne Gouvernance et des Services Financiers. C’est le directeur exécutif qui a présenté l’ébauche à Pravind Jugnauth, vendredi dernier.

‘Whistleblowers’ Protection’ c’est ainsi que s’intitule le projet présenté par Transparency Mauritius au Premier ministre. Elle  ouvre la possibilité aux lanceurs d’alerte de rapporter d’autres types de délits, indique l’organisme, qui rappelle que le  lanceur d’alerte a un rôle essentiel  à jouer quand des responsables ,(ici le terme officiers est utilisé)  , qu’ils soient du public ou du privé, abusent de leurs positions et du système pour leurs avantages personnels ou de ceux de leurs proches. Le lanceur d’alerte est généralement un employé (du public ou du privé) qui avertit les autorités ou personnes concernées des maldonnes ou autres actes illégaux , contraires à l’éthique. Il est généralement convenu que le lanceur d’alerte doit agir de bonne foi et sans parti pris, dans le seul but de faire rejaillir la vérité, precise encore Transparency Mauritius. L’organisme fait ressortir que les articles 48 et 49 de la  ‘Prevention of Corruption Act’ de 2002 octroie une certaine protection aux informateurs,  et aux  témoins des actes de corruption.  Il faut savoir que Maurice est signataire de la Convention des Nations Unies contre la Corruption, qui est une émanation de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime. L’article 33 stipule, que les pays ayant ratifié cette Convention doivent assurer la protection des personnes (lanceuses d’alertes) et  d’incorporer dans son système juridique interne des mesures appropriées, pour assurer la protection contre tout traitement injustifié, de toute personne qui signale aux autorités concernées, de bonne foi et sur la base de soupçons raisonnables ».
L’organisme précise que ce projet se situe dans le droit fil d’une continuation d’une initiative conjointe entre  Transparency Mauritius, et le United Nations Office on Drugs and Crime  (UNODC),  enclenchée en août 2019.

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