
Le vendredi 7 mars, Reza Uteem a choqué en parlant de l'existence d'une véritable mafia vivant sur le dos des travailleurs étrangers et aux dépens des travailleurs mauriciens.
On se doutait un peu de l’existence de cette organisation et voilà que le nouveau ministre du travail le confirme lui-même.
Il répondait à une PNQ du Leader de l’Opposition.
Selon nos recoupements, le ministère a déjà initié une enquête pour démasquer les mafias.
Est-ce que l’on a recours à la main-d’œuvre étrangère pour pallier le manque de bras locaux ou alors pour donner du business aux agents recruteurs ? C’est la question que l’on est en droit de se poser après la révélation de Reza Uteem le 7 mars.
Il faut d’abord distinguer ces travailleurs importés de ceux qui sont employés à temps partiel par notamment les supermarchés et les hôtels. Ce sont surtout des étudiants étrangers qui sont concernés. Nous y reviendrons dans un prochain article.
En ce qu’il s’agit de la main-d’œuvre importée, il faut savoir que les demandes de permis sont faites par les employeurs eux-mêmes. Cependant, il existe une sorte de fournisseurs de ces travailleurs que l’on appelle agents recruteurs et qui représentent des agents étrangers. Qui sont-ils ? Combien y en a-t-il ? Nous attendons ces informations du ministère du Travail.
Reza Uteem a déclaré que la demande est acceptée plus facilement lorsque la demande concerne les services de certains agents recruteurs en particulier que lorsqu'elle concerne d’autres agents. Il a cité des cas où le même employeur, qui s’était vu refuser des permis d’importer des travailleurs étrangers, a obtenu satisfaction lorsqu’il avait changé d’agent recruteur. Il a également souligné que des commissions devaient être versées à ces agents. Il a qualifié ce système de mafia tout entière.