Le mouvement LALIT a adressé une lettre au Premier ministre pour réclamer une réprimande à l’encontre du ministre de l’Éducation. Il lui reproche d’avoir laissé la France influencer la politique éducative mauricienne, notamment sur la question sensible des langues d’enseignement, sans aucune consultation nationale. LALIT dénonce également l’absence de débat lors des Assises de l’Éducation, où les propositions en faveur du créole auraient été écartées, ainsi que le retour non-consensuel à l’ancien système de sélection des élèves.

Le mouvement demande le retrait du « Blueprint » au profit d’un « White Paper » ouvrant une véritable discussion publique, ainsi que la publication des accords éducatifs signés avec la France. Pour LALIT, le choix du médium d’enseignement demeure un enjeu fondamental pour la réussite et le développement des enfants mauriciens, nous explique Alain Ah Vee.