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Jessila: Le 31/08/2021 à 08:14 | MAJ à 10/07/2024 à 20:23
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Publié : Le 31/08/2021 à 08:14 | MAJ à 10/07/2024 à 20:23
Par : Jessila

Pour la Cour suprême, Ezra Jhuboo n’a pu prouver, sur la base de l’ensemble des probabilités, qu’il a droit à un recomptage partiel. D’où le rejet de sa pétition électorale. Celle-ci était basée en grande partie sur le Computer Room qui se trouvait dans la salle de dépouillement, une première pour des élections générales. Gaitree Jugessur-Manna et Denis Mootoo disent être arrivés à la conclusion que le pétitionnaire n’a pas de preuves convaincantes qu’il y avait un lien entre la salle des ordinateurs et le processus physique de dépouillement manuel, ainsi que l’exercice de récapitulation et la proclamation des résultats finaux.

Gaitree Jugessur-Manna et Denis Mootoo soutiennent dans le jugement qu’ils sont convaincus que la salle informatique ne faisait pas partie intégrante du processus de comptage manuel. Ils estiment aussi que les chiffres saisis dans cette salle des ordinateurs n’avaient pas d’incidence sur le processus de comptage. Et, de ce fait, aucune incidence non plus sur les résultats finaux des élections générales de 2019 dans la circonscription n° 14.

Néanmoins, au début du jugement, les deux juges estiment que les candidats auraient pu avoir été informés de la présence de la salle informatique dans l’enceinte du centre de dépouillement. Cette omission, selon les juges Jugessur-Manna et Mootoo, est très préoccupante, car elle a créé inutilement une situation où des doutes quant à l’intégrité du processus de comptage pouvaient surgir.

Si le pétitionnaire avait été informé de la présence de cette salle, précisent-ils, la présente pétition électorale n’aurait pas lieu d’être.

Cependant, ils insistent que tout type d’irrégularité ne justifie pas un nouveau décompte des voix. Dans le cas présent, ajoutent-ils, ne pas avoir informé les candidats de l’existence d’une salle informatique ne constitue pas une justification raisonnable pour un recomptage partiel.

Surtout, selon eux, qu’il n’y a pas de motif valable démontrant une quelconque irrégularité, divergence, erreur ou faute.