Plus de deux mois après le naufrage, la poupe du vraquier est toujours prisonnière des récifs de Pointe d’Esny. Le remorquage de cette partie du vraquier est considéré comme urgent, car les récifs ont été grandement endommagés. Ils pourraient nécessiter une réhabilitation une fois le bateau renfloué.
Les autorités mauriciennes avaient exprimé le souhait que la partie arrière du MV Wakashio soit enlevée au plus tard le 1er novembre. Car c’est le début officiel de la saison cyclonique.
À un mois de cette date, le contrat pour le renflouage n’a pas encore été alloué.
Nous apprenons que trois compagnies auraient manifesté un intérêt pour cette opération : la firme américaine Resolve Marine, la China Rescue and Salvage Company et le partenariat SMIT and Nippon Salvage. Dans le dernier cas, il s’agit d’une offre conjointe des compagnies SMIT Salvage et Nippon Salvage.
Rappelons que la firme SMIT Salvage a été impliquée dans les opérations de renflouage du MV Wakashio au stade initial. Ce sont les propriétaires du bateau qui avait retenu les services de cette entreprise hollandaise. Elle a donc plusieurs représentants qui sont déjà à Maurice.
Comme le contrat n’a toujours pas été alloué, les travaux pour le démantèlement de la poupe n’ont toujours pas commencé. Ils auraient dû, selon le plan initial, démarrer il y a deux semaines.
La poupe du vraquier sera-t-elle enlevée des récifs avant le 1er novembre ? Affaire à suivre.