Freddy a suivi une trajectoire en boucle rarement répertoriée par les météorologues, et a touché terre pour la deuxième fois, le week-end dernier en Afrique Australe.
Le Malawi a déclaré l’état de catastrophe dans plusieurs régions du sud du pays, après le retour meurtrier du cyclone Freddy, a annoncé lundi la présidence.
Un dernier bilan publié jeudi soir fait état de 73 personnes mortes au Mozambique, 17 à Madagascar et désormais 326 au Malawi, pays le plus meurtri. Davantage de victimes sont à craindre, ont indiqué les secouristes.
Le chef de l’Etat du Malawi, Lazarus Chakwera parle d’une tragédie nationale. “Le bilan de cette catastrophe est passé de 225 à 326 morts, le nombre de déplacés a plus que doublé” dépassant les 183 000 au Malawi, a déclaré Lazarus Chakwera. Plus de 300 hébergements d’urgence ont été ouverts. Il a décrété deux semaines de deuil national.
Les spécialistes de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ont prévenu que le cyclone Freddy pourrait devenir plus intense au Mozambique et de rappeler que la tempête est devenue le cyclone tropical qui a duré le plus longtemps dans l’histoire de la météorologie moderne.
Les Nations Unies qui aident les gouvernements du Mozambique et du Malawi dans leurs efforts pour répondre aux impacts du cyclone Freddy, n’excluent pas la possibilité que « la tempête devienne encore plus intense après le deuxième passage sur le territoire mozambicain ».
À noter par ailleurs, qu’au total 54 décès dus au choléra ont aussi été enregistrés à travers le pays. En raison de la maladie, l’ONU dit mobiliser davantage d’équipes dans les zones touchées, mais pointe des difficultés d’accès dues aux conditions climatiques où se déroulent les secours.