
L’assistant commissaire de police Lilram Deal a retrouvé sa liberté ce 17 juillet, peu après que la Financial Crimes Commission (FCC) ne s’est pas opposée à sa libération sous caution.
Mais l’enquête sur le scandale Reward Money ne faiblit pas : le Sergent Yeshdeo Seeboruth et ASP Faraaz Moniaruth restent en détention tandis que le filet judiciaire se referme sur les responsables institutionnels.
Neevesh Narainen…
Vendredi matin, les enquêteurs de la FCC ont effectué une descente dans les locaux de la Police Research Development Unit, aux Casernes centrales. Fait aberrant : les officiers visés n’ont pu accéder à leurs bureaux, faute de codes d’accès qu’ils auraient oubliés. Ceci a fait que l’exercice n’a pu être completé, faute d’accès aux locaux concernés.
Ce déploiement visait la saisie de documents et de données numériques liés à des paiements de ‘Reward Money’ entre 2022 et 2024. Les enquêteurs suspectent des versements frauduleux, notamment autour d’opérations de saisie de drogue utilisées comme prétexte pour réclamer des primes illégitimes.
Le système des Reward Money, initialement réservé à l’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU) aurait été étendu à d’autres unités comme la DCIU. Des montants parfois plus élevés que ceux attribués à l’ADSU suscitent aujourd’hui de fortes interrogations.
L’enquête préliminaire du FCC évoque un possible modèle de distribution opaque instauré.
À ce jour,Yeshdeo Seeboruth et Faraaz Moniaruth sont toujours détenus, tandis que l’enquête se tourne vers les responsabilités hiérarchiques. L’affaire, initialement cantonnée à certains individus, se révèle désormais comme un possible scandale d’institutionnalisation des abus.