L’ancienne ministre de l’Égalité des genres contestait les conclusions de la commission d’enquête sur la drogue la concernant.
L’instance estimait que Roubina Jadoo-Jaunboccus aurait agi comme intermédiaire dans un cas particulier, en remettant l’argent que lui avait confié Maria Cupidon au détenu Kamasho.
Roubina Jadoo-Jaunboccus estimait, de son côté, que la commission Lam Shang Leen ne lui a pas donné l’occasion de s’expliquer à ce sujet. Et que, de ce fait, elle n’a pas eu l’occasion de donner sa défense.
Dans leur jugement, le chef juge Asraf Caunhye et la juge Nirmala Devat lui ont donné gain de cause. Ils estiment que les règles de la justice naturelle et le principe d’équité exigeaient que Roubina Jadoo-Jaunbocus soit confrontée aux allégations en question.
Ils ont ainsi ordonné que tout le paragraphe la concernant soit retiré du rapport de la Commission d’enquête.
Une décision qui intervient plus de deux ans après la publication du rapport.
