Toute cette affaire a éclaté au grand jour le 11 septembre dernier. Hussein Abdul Raheem, connu des services de police depuis le scandale Bet 365 en 2017, aurait fourni des renseignements à la MCIT sur un supposé trafic de cocaïne, où il était lui-même impliqué en compagnie de trois autres individus.

Le SP Heman DassGhoora, de la MCIT South, a procédé à l’arrestation de Haider Rattan, Shazia Oozeerally et sa sœur Adilla Oozeerally Salaroo pour trafic de cocaïne allégué. Il aurait, au préalable, reçu des informations de Hussein Abdul Raheem sur son implication dans une bande organisée pour trafic de cocaïne. Le dénonciateur aurait indiqué que les deux femmes étaient les cerveaux dans ce trafic et que Haider Rattan était leur bras droit.

Plusieurs paquets soigneusement dissimulés à plusieurs endroits avaient été saisis par la police ce jour-là.

Au total8,2kg de poudre blanche, suspectée d’être de la cocaïne, avait été saisie par les hommes du SP Ghoora.

Cependant, le rapport scientifique n’attribue pas cette poudre blanche à aucune drogue listée dans la liste sous la Dangerous Drugs Act. La police compte,néanmoins, approfondir les analyses pour s’assurer que ce ne soit pas une drogue de synthèse, non-répertorié jusque-là.

Les sœurs Oozeerally ont retrouvé la liberté conditionnelle ce vendredi après-midi suivant leur comparution en cour de Flacq.

Le dénonciateur se retrouve désormais dans de beaux draps puisqu’il a avoué son implication dans une affaire de drogue.  Cela démontre une intention coupable, de sa part, à participer à un trafic illicite.

Haider Rattan, qui avait également corroboré la version de Hussein Abdul Rahim reste aussi en détention.