Salman Rushdie reste dans un état critique et dans l’unité de soins intensifs d’un hôpital de l’ouest de l’État de New York, mais est resté “fougueux” et a gardé son sens de l’humour’, a écrit ce dimanche son fils Zafar dans un tweet.
« Suite à l’attaque de vendredi, mon père est toujours dans un état critique à l’hôpital et reçoit des soins médicaux approfondis. Nous sommes extrêmement soulagés qu’hier, il ait été retiré du ventilateur et de l’oxygène supplémentaire et qu’il ait pu dire quelques mots », a commencé Zaffar Rushdie.
“Bien que les blessures qui changeront sa vie soient graves, son sens de l’humour fougueux et provocateur habituel reste intact. Nous sommes très reconnaissants à tous les membres du public qui ont courageusement bondi à sa défense [sic] et administré les premiers soins avec la police et les médecins qui ont pris soin de lui et pour l’effusion d’amour et de soutien du monde entier. Nous vous demandons de continuer à faire preuve de patience et d’amitié alors que la famille se réunit à son chevet pour le soutenir et l’aider à traverser cette période.
Rushdie devait donner une conférence sur le fait que les États-Unis étaient un refuge pour les écrivains exilés lorsqu’un homme s’est précipité sur scène et a commencé à le poignarder à plusieurs reprises au cou et à l’abdomen. Il a été transporté par avion dans un hôpital de Pennsylvanie, où il a subi une intervention chirurgicale d’urgence. Son agent, Andrew Wylie, a déclaré au New York Times vendredi soir que Rushdie était sous ventilateur et incapable de parler.
Wylie a ajouté: «Salman perdra probablement un œil; les nerfs de son bras étaient sectionnés; et son foie a été poignardé et endommagé.
Le suspect Hadi Matar, 24 ans, de Fairview, New Jersey, a été arrêté sur les lieux de l’attaque et l’a officiellement inculpé de tentative de meurtre au deuxième degré et d’agression au deuxième degré. Matar a plaidé non coupable lors de sa mise en accusation samedi et est détenu sans caution à la prison du comté de Chautauqua.