C’est ce que révèlent les Health Statistics pour l’année 2021. Les maladies du système circulatoire, qui comprennent les problèmes cardiaques, étaient responsables de 34,5% du total des décès enregistrés. Les maladies liées au diabète sont à l’origine de 20,4% des décès, soit environ 2 650 décès.
Après les maladies du système circulatoire et celles découlant du diabète, les cancers sont la troisième cause de décès en 2021. Ils sont responsables de 10,6 % du nombre total de décès. En quatrième position, l’on trouve les maladies du système respiratoire.
En 2021, le nombre d’admissions dans les hôpitaux publics s’élevait à 149 259. C’est 12,1% de moins qu’en 2020 quand 169 824 personnes avaient été admises.
Cette diminution est attribuée, par le chef statisticien N. Jeeanody, à l’impact de la pandémie sur les soins de santé. Il explique, dans l’avant-propos, que certaines données doivent être interprétées dans le contexte de la pandémie.
Il évoque notamment la baisse enregistrée dans le nombre de consultations pour des infections des voies respiratoires supérieures. Elle pourrait être due aux mesures adoptées pour contrôler la propagation de la Covid-19.
Le nombre de patients vus en externe par des médecins du système public a aussi diminué. Il était de 4,3 millions en 2021 contre 4,5 millions en 2020, soit 200 000 patients de moins. Si l’on compare à 2019, où le nombre était de 5,5 millions, la baisse est de 21,8%, soit un million de patients.
Autre statistique : 787 patients sur les 1 355 admis au Centre national du Cancer, qui a commencé à offrir des soins en mars 2021, étaient de sexe féminin. Cela représente 58%. 30% d’entre elles ont été traitées pour un cancer du sein. Sur les 568 hommes admis, 16 % ont été traités pour un cancer colorectal.
Enfin, le nombre de médecins travaillant pour le compte du ministère de la Santé est passé de 1 077 fin 2014 à 1 681 en 2021. 3 711 infirmières et sages-femmes qualifiées étaient en poste à la fin de 2021 dans le secteur public, contre 3 331 en 2014.