Baisse de performance scolaire, isolement, changement au niveau de l’alimentation ; les signes de détresse sont très souvent subtils. L’adolescence, une période de transition qui accentue, très souvent, la vulnérabilité des jeunes. Le tabou entourant la santé mentale à Maurice, ne semble pas aider les jeunes. De juillet 2021 à juin 2022, 3145 jeunes ont été admis à l’hôpital Brown Séquard pour troubles mentaux. Des chiffres qui confirment un mal-être grandissant parmi les jeunes mauriciens.

La psychologue Musarrat Seekdaur, affirme qu’il est important de créer un espace de dialogue au sein de la famille pour permettre aux jeunes de s’exprimer en toute quiétude.

Selvon Mootien, conseiller en psychologie affirme qu’il est malheureux que le tabou entourant la santé mentale, occasionne un appel au secours qu’en temps de difficulté.

L’attaché de presse du ministère de l’Education affirme que plusieurs mesures sont prises pour venir en aide aux jeunes. Des psychologues sont à la disposition des élèves dans les différentes zones d’éducation. Une approche holistique est aussi adoptée par les travailleurs sociaux du ministère pour aider les jeunes, ainsi que leurs parents, à trouver des solutions à la leurs problèmes. Pour l’épanouissement des élèves, le ministère a aussi mis en place l’after school curriculum. Dans ce programme, la musique, le sport et le théâtre sont utilisés pour aider les jeunes à exprimer leurs émotions.