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Keshinee: Le 02/09/2025 à 10:09 | MAJ à 02/09/2025 à 10:11
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Publié : Le 02/09/2025 à 10:09 | MAJ à 02/09/2025 à 10:11
Par : Mariyah Radim

Dans la nuit du 27 août, le ministre de la Santé, Anil Bachoo, a effectué une visite surprise à l’hôpital Sir Anerood Jugnauth (SAJ) de Flacq. Dans une publication sur sa page Facebook, il s’est dit choqué par le manque de médecins aux urgences.

À la suite de cette sortie, le ministère de la Santé a annoncé la création de ‘Special Monitoring Teams’, chargées de mener des visites inopinées dans l’ensemble des hôpitaux du pays. L’objectif affiché : renforcer la discipline et la responsabilisation du personnel médical.

Cependant, cette décision suscite la polémique. Si certains y voient un moyen d’améliorer le fonctionnement des services de santé, d’autres dénoncent une mesure qui risque d’être perçue comme une mise sous surveillance du corps médical, au détriment du climat de confiance dans les hôpitaux.

Hier, lundi, à l’issue de sa visite au National Cancer Centre de Solferino, le ministre de la Santé, Anil Bachoo, a souligné que l’objectif de la Special Monitoring Teams n’est pas de surveiller les médecins, mais plutôt de trouver des solutions concrètes aux problèmes rencontrés dans les hôpitaux.

Le Dr Farhad Aumeer, député du Parti travailliste, a indiqué avoir évoqué ce sujet avec le ministre de la Santé, tout en soulignant les bonnes relations qu’il entretient avec lui. Il a toutefois déploré le fait que les Special Monitoring Teams sont perçues comme un dispositif visant à placer le personnel hospitalier sous surveillance.

Pour sa part, le Dr Vinesh Sewsurn, président de la Medical and Health Officers Association, estime qu’il est essentiel de promouvoir de bonnes pratiques professionnelles, sans détourner l’attention des véritables priorités du système de santé.