Aujourd’hui, 4 septembre, le monde célèbre la Journée mondiale de la santé sexuelle. Une occasion de briser les tabous et de sensibiliser sur l’importance d’une éducation sexuelle complète, inclusive et accessible à tous. Cette journée vise à promouvoir le respect, le consentement et un meilleur accès aux services de santé sexuelle, essentiels pour le bien-être de chacun, quels que soient l’âge, le genre ou l’orientation. Zoé Rozar, sexologue, rappelle que la santé sexuelle ne se limite pas à l’absence de maladie. Elle se définit comme un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social, lié à la sexualité.

Elle insiste sur l’importance d’une éducation qui aide chacun à connaître son corps, ses droits, et à communiquer sainement autour du consentement et du respect. En consultation, les problèmes varient : vaginite, troubles de l’érection, ou encore traumatismes passés. Mais pour elle, le vrai défi reste le manque d’éducation sexuelle, qui freine l’accompagnement adapté.

Le rythme de vie moderne, source de stress et de fatigue, contribue aussi à ces troubles. Elle appelle à repenser notre rapport au corps et au plaisir, pour une sexualité plus libre, respectueuse et équilibrée.

Zoé Rozar souligne que les jeunes ayant reçu une éducation sexuelle complète retardent souvent le passage à l’acte, communiquent mieux et respectent davantage leurs ressentis rappelant qu’un programme d’éducation complète à la santé sexuelle existe à Maurice depuis plusieurs années.